Ah ! Les subtilités de la météorologie !  De la terminologie aux erreurs d'interprétation des prévisions en passant par les mythes et les histoires plus souvent qu'autrement fantaisistes, il est très souvent difficile de s'y retrouver pour le commun des mortels. Personnellement, les cheveux me frisent lorsque j'entends certaines personnes dire qu'il tombe de la grêle à -5°C en plein mois de janvier... Qu'il y a eu une «mini tournade» !  Ou «une grosse» orage, alors qu'il a seulement tombé une pluie forte de surcroît !  Erreurs grammaticales ou erreurs scientifiques, il y a place à amélioration!

Bref, dans cette section, je partage avec vous des informations qui, je l'espère, vous permettront de mieux comprendre la météorologie de tous les jours tout en utilisant le vocabulaire approprié et ainsi éviter de tomber dans de nombreux pièges. À votre tour, vous pourrez par la suite jouer au «prof» et rectifier certaines maladresses dans une éventuelle discussion ou tout simplement à l'écrit.

Pour calculer son équivalent en eau, on fait fondre la neige captée, par exemple, dans un nivomètre Nipher. Le nivomètre Nipher a été conçu de telle façon que la turbulence est réduite à son ouverture et il se trouve assez haut pour que la plus grande partie de la neige balayée par le vent ne puisse y pénétrer.

 

Dans bien des cas, on peut appliquer un rapport de 10 à 1 pour déterminer l'équivalent en eau. En d'autres mots, 1 cm de neige, une fois fondu, serait équivalent à 1 mm d'eau.

 

Toutefois, ce rapport d'équivalent en eau de 10 à 1 n'est pas exact. Les exceptions comprennent la neige très floconneuse (neige qui détient moins d'eau), où le rapport neige à liquide pourrait être de 15 à 1, ou plus, (par exemple, 15 cm de neige donneraient 10 mm d'eau). La neige peut, au contraire, être très lourde et chargée d'eau, ce qui donnerait un rapport de 5 à 1 (par exemple 10 cm de neige donneraient 20 mm d'eau).

 

Quelques fois, les prévisions d’E.C. ne mentionnent rien au sujet du vent. Normalement, dans le texte des prévisions, le vent apparaît seulement lorsque les météorologues prévoient qu'il sera d'au moins 20 km/h. Les vents plus légers varient trop d'un endroit à l'autre pour qu'ils puissent les prévoir avec exactitude.

Le «noeud» est l'unité de mesure de la «force du vent» utilisée dans les prévisions maritimes au Canada. Il est, en fait, la vitesse du vent exprimée en «milles marins à l'heure». Un mille marin est égal à une distance de 1.852 kilomètres.

 

Donc, si les vents soufflent à 18 nœuds, cela signifie que la force des vents correspond à 33 km/h approximativement (18 x 1.852 = 33.336).

Ben non, ce n’est pas du poulet! Millibars (mb), hectopascal (hPa) et kilopascal kPa) sont des unités de mesure pour la pression atmosphérique.

 

1 hPa = 1 mb = 0,1 kPa

 

Ainsi, 1013,25 mb = 1013,25 hPa = 101,325 kPa

 

Alors, pour répondre à la question de départ, non, ce n’est pas la même chose. D’une part nous avons des unités de pression atmosphérique et le PFK augmente la pression....... artérielle !

Les vieux baromètres qui donnent des valeurs entre 28 et 31 utilisent tout simplement l’unité «pouces de mercure» (Hg) pour mesurer la pression. Le facteur de conversion est d'environ 33,9 hPa, ou 3,39 kPa, par pouce de Hg. Vous devez donc diviser la pression en kPa par 3,39 pour l'obtenir en pouces de Hg, ou multiplier la valeur en pouces de Hg par 3,39 pour la convertir en kPa.

 

Par exemple, si votre vieux baromètre indique 30 et que vous voulez obtenir la pression barométrique en hPa, il suffit de faire 30 x 33.9 = 1017 hPa.

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