Ah ! Les subtilités de la météorologie ! De la terminologie aux erreurs d'interprétation des prévisions en passant par les mythes et les histoires plus souvent qu'autrement fantaisistes, il est très souvent difficile de s'y retrouver pour le commun des mortels. Personnellement, les cheveux me frisent lorsque j'entends certaines personnes dire qu'il tombe de la grêle à -5°C en plein mois de janvier... Qu'il y a eu une «mini tournade» ! Ou «une grosse» orage, alors qu'il a seulement tombé une pluie forte de surcroît ! Erreurs grammaticales ou erreurs scientifiques, il y a place à amélioration! |
Pour calculer son équivalent en eau, on fait fondre la neige captée, par exemple, dans un nivomètre Nipher. Le nivomètre Nipher a été conçu de telle façon que la turbulence est réduite à son ouverture et il se trouve assez haut pour que la plus grande partie de la neige balayée par le vent ne puisse y pénétrer.
Dans bien des cas, on peut appliquer un rapport de 10 à 1 pour déterminer l'équivalent en eau. En d'autres mots, 1 cm de neige, une fois fondu, serait équivalent à 1 mm d'eau.
Toutefois, ce rapport d'équivalent en eau de 10 à 1 n'est pas exact. Les exceptions comprennent la neige très floconneuse (neige qui détient moins d'eau), où le rapport neige à liquide pourrait être de 15 à 1, ou plus, (par exemple, 15 cm de neige donneraient 10 mm d'eau). La neige peut, au contraire, être très lourde et chargée d'eau, ce qui donnerait un rapport de 5 à 1 (par exemple 10 cm de neige donneraient 20 mm d'eau). |
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